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CAM 10H2
Août 2023
Intitulé
Archives du Centre Angèle Mérici (Association)
Dates extrêmes
1995-2012
Niveau de description
Dossier et pièce.
Importance matérielle
0.30 ml
Biographie du producteur
L’Ordre de Sainte-Ursule, plus connu sous le nom des Ursulines, naît à Brescia, en Italie en 1540, non sous forme d’un ordre tel que l’on connaît aujourd’hui mais d’une Compagnie. C’est l’œuvre de sainte Angèle qui se concrétise : fonder la Compagnie de Sainte-Ursule pour permettre à des jeunes vierges de se consacrer pleinement au Christ tout en restant dans le monde. Peu à peu, la Compagnie se développe et arrive en France à la fin du XVIe siècle avec Françoise de Bermond à L’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Comtat Venaissin. Avec l’influence du Concile de Trente et d’autres personnalités, la Compagnie prend la forme d’un ordre monastique en adoptant la règle de saint Augustin au début du XVIIe siècle. L’ordre est florissant puisque de nombreux monastères avec des pensionnats et externats qui leur sont attachés afin d’instruire les filles, sont fondés.
Jusqu’en 1900, les monastères d’Ursulines ainsi constitués sont indépendants les uns des autres et se reconnaissaient liés à différentes congrégations : Paris et Bordeaux en sont les principales mais il y a aussi Lyon et Toulouse ainsi que d’autres ayant disparu à la Révolution française. Chaque monastère dépend de l’évêque ou d’un prêtre désigné par lui et a son propre noviciat. Lorsqu’un monastère a beaucoup de religieuses, quelques-unes d’entre elles sont envoyées ailleurs à l’appel des paroisses pour fonder un autre monastère et surtout ouvrir une école. Pour autant, les deux monastères restent indépendants l’un de l’autre. Pourtant, dès le XVIIe siècle, certaines personnalités Ursulines évoquent une union qui serait profitable pour tout l’Ordre comme Antoinette Micolon (1592-1659), première Ursuline d’Auvergne et Marie de l’Incarnation (1599-1672), Ursuline de Tours qui fonde la première communauté ursuline au Canada.
Au XVIIIe siècle, une autre Ursuline souhaite l’union de l’ordre. Il s’agit de Mère Marie-Louise de Saint-Joseph Schiantarelli, postulatrice de la cause de béatification et canonisation de sainte Angèle. En effet, depuis son monastère situé à Rome, elle écrit à toutes les communautés dont elle a les adresses pour les encourager à s’unir autour de la cause de béatification d’Angèle. À partir de là, des relations commencent à se développer entre les monastères. Au XIXe siècle, les communications sont plus fréquentes et un véritable changement a lieu à partir du monastère de Blois avec l’aide de l’aumônier de la communauté, l’abbé François-Pierre Richaudeau (1806-1880). En effet, il mobilise l’ensemble des Ursulines pour faire inscrire la fête de sainte Angèle au calendrier universel de l’Église. Et dès 1876, il propose aux Ursulines d’écrire des lettres circulaires de manière régulière afin de donner des nouvelles entre chaque monastère. Sous son impulsion, les relations entre les monastères sont ainsi multipliées et c’est un pas supplémentaire vers une union. Mais les relations diminuent après la mort de l’abbé Richaudeau en 1880. Il faut attendre le 28 novembre 1900 pour voir la fondation de l’Union Romaine.
Cette union crée le Généralat dont le siège est à Rome. Désormais, l’Ordre de Sainte-Ursule a donc un mode de gouvernement comme celui des congrégations créées au XIXe siècle avec un Généralat et des provinces ayant à leur tête une Mère générale et des Supérieures provinciales. Les monastères adhérant à l’Union Romaine reconnaissent ainsi l’autorité de la Mère générale puis de la Mère provinciale avant celle de la Supérieure locale. Autre changement, le noviciat n’est plus propre à chaque monastère mais se fait au niveau provincial. En 1900, pas tous les monastères n’adhèrent à l’Union Romaine. 5 ans plus tard, en 1905, le pape saint Pie X publie un motu proprio pour inciter les Ursulines à entrer dans l’Union Romaine, ce qui permet de nouvelles adhésions.
En France, l’Union Romaine se manifeste par la création de deux provinces : celle du Nord et celle de l’Est. À partir de 1905, la Province de l’Ouest est créée. En 1929, la Province de l’Est disparaît pour devenir la Province du Sud : il y a donc trois provinces ; Nord, Sud et Ouest.
En 1997, les trois provinces de France s’unissent pour créer le Centre Angèle Mérici, centre de formation à destination des collaborateurs du réseau méricien. Le siège se situe alors à Bayonne. Le CAM organise le réseau des établissements sous tutelle ou charisme méricien et anime les différentes formations pour les laïcs du réseau. En 2009, après la fondation de la province unique France Belgique Espagne, le CAM déménage à Tours. En 2012, est fondé Insieme-CAM qui reprend la mission du Centre.
Histoire de la conservation et modalités d’entrée
Le fonds a été constitué à partir des archives des trois provinces, France Nord (Belgique), France Sud (Espagne) et France Ouest. Il a été décidé de mettre cette sous-série à part compte tenu de sa création commune par les trois provinces.
Présentation du contenu
Archives des anciennes Provinces de France concernant le Centre Angèle Merici.
Accroissements
Le fonds est considéré clos.
Mode de classement
Le fonds suit le cadre de classement mis à jour par la Province France Belgique Espagne, notamment la sous-sous série 10H2.
Conditions d’accès
Les documents d’avant 1972 sont librement communicables. Pour les documents d’après 1972, ils sont librement communicables s’ils ne contiennent pas de données à caractère personnel concernant des religieuses encore vivantes ou décédées depuis moins de 25 ans.
Conditions de reproduction
La reproduction d’un document d’archives est libre dans la mesure où le document est librement communicable et sans aucune donnée personnelle ou sensible. Mais elle peut donner lieu à une rétribution si elle engage des coûts pour le service : frais d’envoi, photocopies.
Langue et écriture
Français.
Caractéristiques matérielles et contraintes techniques
Présence de cassettes audio et d’un CD.
Instrument de recherche
Répertoire méthodique détaillé.
Archives de la Maison Généralice des Ursulines de l’Union Romaine :
Fonds de la Province France Nord Belgique (FNB)
Fonds de la Province France Sud Espagne (FSE)
Fonds de la Province France Ouest (FO)
Bibliographie
– Mère Marie de Chantal Gueudré
– Sœur Marie Bénédicte RIO, Histoire et spiritualité des Ursulines, Rome, 1989-1990.
CAM 10H2/1 Direction : contrat de travail, candidature, visite de missionnement.
1997
CAM 10H2/2 Administration : comptes rendus et procès-verbaux des conseils d’administration et des assemblées générales, enregistrements audios.
1997-2009
CAM 10H2/3-4 Colloques, rassemblements, congrès rencontres mériciennes.
1995-2010
CAM 10H2/6-7 Formation
1997-2011
1997-2009
1997-2011
CAM 10H2/8 Journal : CAM Infos
1997-2010
CAM 10H2/9 Annuaires
1998-2002
[1] note de l’archiviste.
Institut des Ursulines - Province FBE
13 rue Porte Tavers
45190 BEAUGENCY